Conseils – Srfph-aquitaine.fr https://www.srfph-aquitaine.fr Santé, bien être & actualités médicales Fri, 29 Jan 2021 13:13:30 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://www.srfph-aquitaine.fr/wp-content/uploads/2021/01/cropped-icone-32x32.png Conseils – Srfph-aquitaine.fr https://www.srfph-aquitaine.fr 32 32 Pourquoi porter un masque de protection FFP2 ? https://www.srfph-aquitaine.fr/pourquoi-porter-un-masque-de-protection-ffp2/ https://www.srfph-aquitaine.fr/pourquoi-porter-un-masque-de-protection-ffp2/#respond Thu, 03 Dec 2020 16:51:00 +0000 http://www.srfph-aquitaine.fr/?p=14 FFP2, ce mot est sur toutes les bouches depuis que le coronavirus sévit à travers toute la planète. Il s’agit de l’acronyme qui signifie littéralement pièce faciale filtrante de seconde génération. Le port de ce matériel médical éprouvé confère bon nombre d’avantages. Découvrez quelques bonnes raisons d’en mettre, lorsque la situation le demande.

Le masque FFP2 offre une protection optimale contre les virus

Différents types de masques sont disponibles dans le commerce. Les modèles dits chirurgicaux sont efficaces à 80 % contre les germes. Ils se destinent toutefois aux pièces aseptisées, en l’occurrence le bloc opératoire. Puis, il y a les FFP2. Ils filtreraient environ 94 % des particules en suspension dans l’air. C’est la meilleure protection contre les virus et les bactéries. Il s’agit aussi de dispositif de choix pour se prémunir des postillons. Pour freiner jusqu’à 99 % des agents pathogènes et des molécules les plus fines, il faudra se tourner vers une troisième génération d’accessoires. Seulement, elle est encore réservée à certaines professions. De toutes les manières, les modèles FFP2 sont suffisamment performants pour barrer la propagation du coronavirus. Ils ont déjà montré leur efficacité pendant diverses maladies transmissibles. Le personnel soignant, mais surtout les patients peut appuyer cette affirmation. Les professionnels ont l’habitude de porter cet équipement médical au temps de la grippe A (H1N1) de 2009. Il y avait également la crise du SRAS. Certains individus doivent leur vie à cette invention qui date de quelques décennies déjà. Il est important de respecter les consignes en matière de port de masque. Une fois que vous vous trouvez dans un environnement potentiellement contaminé par un virus, votre protection doit être continuellement mise.

Porter un matériel médical de qualité pour moins s’exposer

Le port de masque FFP2 est justifié pour se protéger si vous êtes en contact avec des individus susceptibles de vous transmettre un virus (quasiment tout le monde). C’est la raison pour laquelle les soignants doivent obligatoirement le mettre. Le personnel médical bénéficie alors d’un dispositif de base. Elle devient optimale avec un équipement de protection individuel ou EPI. C’est un ensemble comprenant un calot, des gants à usage unique ainsi qu’une combinaison spécialement conçue pour le milieu hospitalier. Chez les particuliers, les personnes potentiellement à risque sont également conviées à adopter une prévention adéquate. Les diabétiques, les hypertendus ou les patients d’un certain âge sont invités à doubler de vigilance. Le port d’un masque homologué serait un bon début. Tant mieux s’il est possible d’avoir un FFP2 lors des rassemblements d’humains. Ceux qui ont des proches vulnérables à la maison devront aussi faire la même chose. C’est le cas des parents avec un nourrisson prématuré ou le mari avec une femme enceinte qui l’attend dans leur foyer. Le haut niveau de filtration de cette protection faciale rend service aux patients avec une immunité déclinante. La plupart des personnes âgées devront alors prendre en considération ce détail. Les asthmatiques et ceux qui souffrent d’une pathologie chronique ont intérêt à mettre leur masque de manière sérieuse. En temps de pic de cas confirmés, ils feront mieux de limiter les contacts avec d’autres humains et moins fréquenter les lieux publics.

A chaque situation correspond son masque facial

Le masque FFP2 est un vrai matériel médical qui a son coût. C’est pour cette raison que le port de ce dispositif devrait se limiter à certaines situations. Les soignants en contact avec les malades du coronavirus devront par exemple en mettre continuellement. Ils suffoqueront moins qu’avec les modèles chirurgicaux classiques en cellulose. L’Académie nationale de médecine a déclaré dans un communiqué du 7 septembre 2020 que les autres déclinaisons sont valables. Elles offrent une protection dans les hôpitaux et les centres de santé. Pour preuve, les versions jetables en papier sont à privilégier pour les activités de soins en clinique. Elles devraient aussi être utilisées en EPHAD. Ces établissements prennent en charge des personnes âgées dont l’autonomie décline. Ils ont enregistré un grand nombre de victimes du covid-19. Pour les particuliers, le port de FFP2 reste facultatif. Pour faire les courses ou aller en cours, les masques lavables en tissu sont à privilégier. Cette recommandation est justifiée par des motifs écologiques et économiques. Puis, les professionnels de la santé peuvent attester que cette protection de base convient dans un espace public ouvert.

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Pourquoi faire une cœlioscopie ? https://www.srfph-aquitaine.fr/pourquoi-faire-une-coelioscopie/ https://www.srfph-aquitaine.fr/pourquoi-faire-une-coelioscopie/#respond Sat, 12 Sep 2020 07:03:00 +0000 http://www.srfph-aquitaine.fr/?p=13 La cœlioscopie est une forme de chirurgie permettant d’explorer l’intérieur de la cavité de l’abdomen et la région pelvienne. L’objectif étant de faire une intervention sur des organes présentant une anomalie. Pourquoi pratiquer cette chirurgie ?

Les objectifs de la cœlioscopie

La cœlioscopie, appelée aussi laparoscopie, est une chirurgie consistant à réaliser une ouverture sur le ventre en vue d’observer la zone abdominopelvienne. Elle peut être pratiquée pour des fins différentes : diagnostiques ou thérapeutiques. Elle est utilisée pour établir un diagnostic via l’observation de la partie interne de la cavité abdominopelvienne qui se trouve au milieu du diaphragme et le bassin. Pour ce faire, le chirurgien réalise une petite incision sur la paroi abdominale afin de pouvoir y introduire du gaz carbonique. L’observation est réalisée par la suite à l’aide d’une petite caméra insérée dans l’abdomen. Cette dernière est connectée à un écran dans le but d’examiner de plus près différents organes qui peuvent présenter des lésions. Parmi ces organes, on peut citer le foie, l’intestin grêle et le gros intestin, les trompes de Fallope et l’utérus ou les ovaires. Souvent, ce type de cœlioscopie est réalisé lorsque le patient souffre de douleurs abdominales et que le médecin suspecte une endométriose, un fibrome ou un kyste ovarien. L’opération est donc nécessaire pour confirmer le diagnostic. Parfois, il est demandé pour faire le bilan d’infertilité. Dans un but thérapeutique, la cœlioscopie est utilisée pour une intervention sur les organes présentant des lésions. Le chirurgien doit faire d’autres incisions pour introduire les outils chirurgicaux. Par ailleurs, ce type de chirurgie peut être réalisé dans des domaines différents dont la cancérologie, l’urologie ou la gynécologie. Le chirurgien peut aussi intervenir sur tous les organes digestifs via la cœlioscopie. Idem pour réaliser une chirurgie relative à l’obésité (pose d’une bypass gastrique par exemple).

Le déroulement d’une cœlioscopie

Il faut bien se préparer à ce type d’intervention et l’hospitalisation. Avant toute chose, il faut passer par deux consultations dont une avec l’anesthésiste et l’autre avec le chirurgien. Le patient est hospitalisé une journée avant la cœlioscopie ou bien le jour de l’intervention mais de bonne heure. Placé sous anesthésie, il doit être opéré à jeun à partir d’une certaine heure : définie de manière précise par l’anesthésiste. Toute sorte de boisson est interdite également, tout comme la cigarette. On lui donne aussi un savon antiseptique avec des explications sur son utilisation avant la chirurgie. Par ailleurs, la durée d’hospitalisation varie suivant l’objectif de la laparoscopie : thérapeutique ou diagnostique. L’hospitalisation peut ainsi durer une journée ou quelques jours. Quoi qu’il en soit, il est nécessaire que le patient soit accompagné par un de ses proches.
Voici comment se déroule la cœlioscopie en quelques étapes :
• Installation du patient dans une chambre avant l’intervention
• Mise sous anesthésie du patient dans le bloc opératoire
• Introduction d’un tube fin au niveau de la trachée pour assurer la ventilation de manière sécurisée
• Introduction d’une sonde urinaire au niveau de la vessie : une vessie vide est requise
• Incision réalisée par le chirurgien sur la zone du nombril
• Passage du gaz carbonique à travers la cavité abdominale
• Soulèvement de la paroi abdominale
• Installation d’une mini-caméra et d’une lampe en vue de faciliter l’observation des organes ou tout simplement pour réaliser la chirurgie avec précision.
• Transmission des images sur l’écran connecté à la caméra
Des incisions supplémentaires sont réalisées si le chirurgien doit opérer le patient : entre 05 et 1.2cm environ. Cela permet le passage des instruments nécessaires pour la chirurgie comme les pinces, les ciseaux, etc. L’intervention s’achève par l’évacuation du gaz carbonique insufflé et la fermeture de toutes les incisions.

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Les différents types de régimes pour diabétiques https://www.srfph-aquitaine.fr/les-differents-types-de-regimes-pour-diabetiques/ https://www.srfph-aquitaine.fr/les-differents-types-de-regimes-pour-diabetiques/#respond Sat, 11 Jul 2020 12:37:00 +0000 http://www.srfph-aquitaine.fr/?p=12 Le diabète est l’une des maladies nécessitant un régime spécifique qu’il faut suivre quasiment à la lettre.

– Les principes généraux du régime contre le diabète

La proportion de chaque catégorie d’aliment se définit comme suit : 40% à 50% de glucides, 15% de protéines et 30% à 45% de lipides. Il ne s’agit pas de suivre un régime diabète sévère, mais de pouvoir manger de tout à des quantités raisonnables. En d’autres termes, avoir une alimentation variée et équilibrée. Ne jamais prendre du sucre en morceaux sauf en cas d’urgence d’hypoglycémie. Un nutritionniste ou un diététicien travaille de concert avec le diabétologue pour donner conseils et contrôler le poids d’un patient atteint du diabète. Il ne faut jamais sauter de repas et les prendre à une heure régulière, les 3 principaux repas et 1 ou 2 collations. Chaque ration doit contenir des féculents, des fruits et légumes. Se nourrir plutôt de viandes maigres et de poisson 2 à 3 fois par semaine. Il est préférable d’avoir un petit déjeuner complet, de boire suffisamment d’eau et d’éviter tout ce qui est riche en sucre. Il s’avère également préférable de limiter les aliments cuisinés.

– Le régime du diabète de type 1

Le diabète de type 1 se traite par l’insuline et requiert une alimentation équilibrée. Les glucides (pâtes, pomme de terre et pain inclus) ne doivent pas dépasser les 50% des apports caloriques. Tandis que les graisses sont limitées à 30% ou 65g des apports calorifiques journaliers. De même pour les viandes, 150g par jour par personne diabétique devrait suffire. Les légumes riches en fibres sont donc les bienvenus.

– Le régime du diabète de type 2

Le diabète de type 2 est souvent associé à une surcharge pondérale. Il exige donc un régime diabète un peu plus strict. Atteindre le poids idéal est une fausse interprétation, car quel que soit le poids du patient diabétique, perdre entre 5kg et 10kg conduit à rétablir le taux de la glycémie. Il s’agit aussi de supprimer les bonbons, les jus de fruits et autres aliments qui agissent directement sur la glycémie.

– Le diabète et les protides ainsi que les lipides

En ce qui concerne les protides, son ensemble est limité à 15% de la totalité du repas journalier. Ce sont les : protéines animales (viandes, poisson, laitages) ; les protéines végétales (le riz, le pain, les céréales et les pâtes) et les légumes secs et le soja. Les lipides quant à eux : charcuteries, sauces et fromages sont à diminuer. Les viandes blanches, les poissons et les légumes sont à préférer par rapport à d’autres aliments. La cuisson à la vapeur, le bain-marie, le four ou le grill se veut être plus bénéfique.
Nombreux sont les aliments à proscrire. Des graisses animales (beurre crème fraîche épaisse, fritures, jaune d’œuf et autres) à l’alcool, en passant par les aliments trop salés (biscuit d’apéritif) et surtout le sucre sous toutes ses formes (miel, crème glacée, soda…). Mais le sucre par édulcorant n’est pas interdit.

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Mieux comprendre les maladies auto-immunes https://www.srfph-aquitaine.fr/mieux-comprendre-les-maladies-auto-immunes/ https://www.srfph-aquitaine.fr/mieux-comprendre-les-maladies-auto-immunes/#respond Tue, 05 Nov 2019 10:36:00 +0000 http://www.srfph-aquitaine.fr/?p=9 On sait de façon formelle que les maladies auto-immunes sont dues au mauvais fonctionnement ou au dysfonctionnement du système immunitaire. De nombreuses recherches et études permettent aux scientifiques d’affirmer ce point. On sait également qu’en raison de ce dysfonctionnement, le système immunitaire se met à agresser les constituants normaux du corps. C’est ce qui passe dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, de la sclérose en plaques ou en encore dans le cas du diabète de type 1.

Les maladies auto-immunes

Chacune de ces maladies est une maladie très complexe, entraînant toutes sortes de problèmes et de troubles chez ceux qui en sont atteints. Ce qui explique pourquoi, aujourd’hui encore, les recherches dans ces domaines ne s’arrêtent jamais, car les scientifiques souhaitent trouver de meilleures thérapies pour une meilleure prise en charge des patients. Le but étant d’arriver à prendre le contrôle du système immunitaire défaillant, tout en veillant à ce qu’il reste en alerte par rapport aux agents pathogènes tels que les bactéries et les virus. Le système immunitaire, censé apporter protection et défense à l’organisme, se retourne contre celui-ci. Deux risques se présentent alors : un, le système immunitaire devient trop sensible à des constituants exogènes et provoque des allergies, et deux, il réagit de manière inappropriée aux constituants du soi et favorise l’apparition de maladies auto-immunes.

Au coeur des maladies auto-immunes

Il existe de très nombreuses maladies auto-immunes dont le diabète de type 1, la maladie de Crohn, la sclérose en plaques et la polyarthrite rhumatoïde. Toutes ces maladies, et d’autres encore, sont toutes des maladies chroniques. Qu’est-ce qui permet leur survenue ? Principalement la perte de tolérance immunologique de l’organisme face à ses constituants naturels. Ce qui veut dire que ce sont les effecteurs naturels de l’immunité qui créent des lésions cellulaires ou tissulaires engendrant d’autres maux. Tel ou tel effecteur peut atteindre un organe en particulier, ce peut être le pancréas, le foie, les neurones ou d’autres zones précises de l’organisme. Des effecteurs peuvent aussi viser les tissus du corps. Normalement, le système immunitaire dispose d’une autoréactivité, à un certain degré. C’est ce qui fait que les lymphocytes B responsables de la formation d’anticorps et les lymphocytes T peuvent cibler les cellules du corps et leurs composants, c’est-à-dire les protéines, l’ADN, les noyaux cellulaires, etc. Mais au cours du développement, l’organisme développe une espèce de tolérance immunitaire vis-à-vis des constituants du soi. Les facteurs favorisant cette rupture du soi sont multiples. C’est probablement la raison pour laquelle il est difficile, voire impossible d’en déterminer l’origine exacte.

Les facteurs déclenchant

Dans la plupart des cas, il apparaît sans nul doute que c’est la combinaison de plusieurs facteurs qui seraient la cause de la survenue et du développement des maladies auto-immunes. Il y a les facteurs génétiques, les facteurs endogènes, exogènes et/ou les facteurs environnementaux. Parlons en premier des facteurs génétiques. Des particularités génétiques favoriseraient le développement de plusieurs types de maladies auto-immunes. Entre autres particularités, les gènes HLA, les protéines HLA qui se trouvent à la surface des cellules et qui, en temps normal, permettent au système immunitaire de distinguer clairement les cellules naturellement présentes dans l’organisme et celles qui sont étrangères, c’est-à-dire ce qui permet de reconnaître le soi du non-soi. Sont parfois incriminés également des variations de la séquence de gènes non-HLA, variations qui induisent les gènes en erreur dans leur codage. Par exemple, on sait que parmi les facteurs de risque de diabète de type 1, de lupus ou de polyarthrite rhumatoïde, il y a les polymorphismes du gène PTPN22. Pour les sclérodermies systémiques ou la polyarthrite rhumatoïde, les polymorphismes des gènes IRF5, et la survenue de la maladie de Basedow ou de la polyarthrite rhumatoïde provient des polymorphismes du gène CD40. Cependant, les polymorphismes des gènes HLA restent les causes les plus probables de la survenue d’une maladie auto-immune.

Les autres facteurs

Quant aux facteurs endogènes, il faut savoir que c’est probablement la présence des hormones féminines agissant sur les mécanismes de contrôle de l’auto-immunité qui expliquerait le risque plus grand de survenue d’une maladie auto-immune chez la femme. Il a été prouvé également que l’inflammation chronique pouvait aussi être à l’origine d’une maladie auto-immune. Des tests et des expériences tendent à prouver une forte relation entre une maladie auto-immune et le microbiote intestinal, celui-ci se situant entre le système immunitaire et l’environnement. En effet, il a été démontré que chez les sujets souffrant d’une maladie auto-immune, la dysbiose -modification en quantité et en qualité des espèces colonisant le système digestif- est de loin plus présente que chez les sujets normaux. Il faut pourtant préciser qu’il n’est pas encore établi actuellement si la dysbiose est une cause d’une maladie auto-immune ou une de ses conséquences. Être exposé à certains composants et divers pathogènes semblent aussi augmenter le risque de développer une maladie auto-immune.

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Les spécificités du nettoyage en milieu médical https://www.srfph-aquitaine.fr/les-specificites-du-nettoyage-en-milieu-medical/ https://www.srfph-aquitaine.fr/les-specificites-du-nettoyage-en-milieu-medical/#respond Thu, 17 Jan 2019 12:41:00 +0000 http://www.srfph-aquitaine.fr/?p=15 Les cabinets de médecins, les établissements hospitaliers, les laboratoires ainsi que tous les autres lieux médicaux exigent un nettoyage assez particulier. En effet, les règles d’hygiène dans ces endroits sont très strictes à cause des risques de contaminations élevés ou encore au risque de contraction de maladies nosocomiales.

En quoi consiste le nettoyage dans les milieux médicaux ?

Dans les milieux médicaux, les mesures d’hygiène font essentiellement office de lutte contre les virus et les microbes. En effet, le nettoyage consiste à préserver les patients d’éventuelles contaminations. Tous les moindres recoins des infrastructures doivent être bien nettoyés, mais aussi surtout bien désinfectés. Le nettoyage est donc un ensemble de tout un processus. D’abord, il faut veiller à bien aérer les lieux pour éviter l’accumulation des virus et des bactéries. Il faut ensuite procéder à l’aspiration et au nettoyage régulier des sols, dans les chambres et dans toutes les parties communes. Il est également essentiel d’imperméabiliser les sols aux liquides et aux saletés en appliquant des émulsions spéciales. Puis, toutes les zones de contact avec les mains doivent régulièrement être nettoyées et désinfectées (interrupteurs, commande d’ouverture des portes, boutons d’ascenseurs, téléphone public, machines à boissons, etc.). En outre, l’entretien des sanitaires doit être régulier et rigoureux (entretien des sols et entretien de l’air). Pour finir, il est indispensable de bien nettoyer les linges et les tissus (draps, taies d’oreiller, rideaux, etc.).

Les agents de propreté doivent-ils se conformer à des règles ?

Bien évidemment, des règles d’hygiènes strictes exigent des agents de nettoyage déférents. Autrement dit, ils doivent obéir à un ensemble de règles d’hygiènes. En réalité, ces dernières ont été établies en vue de garantir l’efficacité des travaux de nettoyage. Mais, elles ont aussi surtout été mises en place afin d’assurer la protection des agents eux-mêmes. Le port de tenues adaptées et régulièrement nettoyées, le port de gants spécialement dédiés aux ménages, le lavage et la désinfection fréquents des mains, le port de lunettes de protection ainsi que le port de chaussures spéciales et uniquement utilisées à l’intérieur de l’établissement sont les principales règles.

Qui peut devenir agent de propreté en milieu médical ?

N’importe quel agent de propreté ne peut pas automatiquement s’occuper de la propreté dans les hôpitaux et les cabinets médicaux. En effet, un agent de propreté en milieu hospitalier se doit d’avoir des connaissances en chimie et en microbiologie (mis à part la connaissance des différents protocoles et techniques de nettoyage). Par ailleurs, les milieux médicaux font souvent appel à des sociétés qui sont spécialisées dans le nettoyage hospitalier. Celles-ci sont généralement composées d’agents de nettoyages compétents et expérimentés dans le domaine. De plus, elles sont à même de respecter les consignes et les directives du cahier des charges.  

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