Maladies & Traitements – Srfph-aquitaine.fr https://www.srfph-aquitaine.fr Santé, bien être & actualités médicales Fri, 29 Jan 2021 13:04:04 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://www.srfph-aquitaine.fr/wp-content/uploads/2021/01/cropped-icone-32x32.png Maladies & Traitements – Srfph-aquitaine.fr https://www.srfph-aquitaine.fr 32 32 Les lucites estivales: savez-vous ce que c’est ? https://www.srfph-aquitaine.fr/les-lucites-estivales-savez-vous-ce-que-cest/ https://www.srfph-aquitaine.fr/les-lucites-estivales-savez-vous-ce-que-cest/#respond Thu, 19 Mar 2020 15:54:00 +0000 http://www.srfph-aquitaine.fr/?p=10 Les beaux temps sont là et vous faites sans doute partie de ceux qui souhaitent profiter des bains de soleil à la plage ou au bord de l’eau. Attention cependant aux lucites estivales. Connu sous l’appelation « allergie au soleil », les lucites estivales concernent surtout les 10 à 20% des français entre 20 et 30 ans. Elles sont sans gravité, mais provoquent des désagréments qui peuvent gâcher vos vacances. Victimes de l’allergie au soleil? Voici comment vous devez réagir.

Quels sont les causes des lucites estivales?

L’origine exacte des lucites estivales n’est pas très définie. Plusieurs hypothèses ont été émises à ce sujet comme les problèmes hormonaux, la prise d’anxiolytiques ou de pillules contraceptives, ect. Aucunes causes formelles n’aient cependant pas émis par le corps médical. Les experts s’accordent dire par contre, qu’être exposée aux rayons UV de la manière prolongée peut être l’une de source qui favorise les lucites estivales.

Quels en sont les symptômes ?

Les lucites se manifestent par des éruptions cutanées, des plaques rouges et d’importantes démangeaisons. Ces symptômes apparaissent entre 12 à 72h d’exposition au soleil. Ils peuvent toucher les épaules, le décolleté, les bras, le dos, les jambes et les pieds. En d’autres termes, les signes de la maladie apparaissent dans les zones les moins exposées en permanence au soleil. Les parties du corps comme le visage sont plus résistantes aux effets des rayons ultraviolets.

Comment traiter cette forme d’allergie ?

Un crème corticoïde est recommandé si vous souffrez d’inflammation et de démangeaison intenses. Vous devez les appliquer sur les lésions jusqu’à ce que celles-ci disparaissent complètement. Vous pouvez également utiliser des protections solaires UVA UVB à chaque fois que vous vous exposé au soleil avant la disparition des éruptions cutanées. Vous devez éviter d’être en contact avec les rayons UVA si vous voulez faire disparaître les lésions. Cela préservera également l’état de votre peau durant les vacances.

Comment prévenir les lucites estivales ?

La meilleure façon d’éviter ce désagrément c’est de préparer la peau bien avant de sortir au soleil. Vous n’avez pas besoins d’y appliquer une crème solaire à forte indice de protection. Pour préparer votre peau, vous devez employer une ratio de protection SPF30UVA / SPF30UVB. C’est indispensable que vous êtes allergique au soleil ou pas. Il faut aider à la peau à s’adapter au rayon du soleil progressivement. Evitez de rester au soleil pendant des heures durant les premiers jours de vacances. Cela minimisera également les risques de coups de soleils. Eviter les bains de soleil entre 12 h et 16 h. Appliquez de la protection solaire après chaque baignage. Avant les vacances, effectuez une cure de compléments alimentaires contenant de caroténoïdes (mélange de bêta-carotène et de lycopène), de vitamine C et E, de sélénium, d’antioxydants et d’huiles de poissons.

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Mieux comprendre les maladies auto-immunes https://www.srfph-aquitaine.fr/mieux-comprendre-les-maladies-auto-immunes/ https://www.srfph-aquitaine.fr/mieux-comprendre-les-maladies-auto-immunes/#respond Tue, 05 Nov 2019 10:36:00 +0000 http://www.srfph-aquitaine.fr/?p=9 On sait de façon formelle que les maladies auto-immunes sont dues au mauvais fonctionnement ou au dysfonctionnement du système immunitaire. De nombreuses recherches et études permettent aux scientifiques d’affirmer ce point. On sait également qu’en raison de ce dysfonctionnement, le système immunitaire se met à agresser les constituants normaux du corps. C’est ce qui passe dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, de la sclérose en plaques ou en encore dans le cas du diabète de type 1.

Les maladies auto-immunes

Chacune de ces maladies est une maladie très complexe, entraînant toutes sortes de problèmes et de troubles chez ceux qui en sont atteints. Ce qui explique pourquoi, aujourd’hui encore, les recherches dans ces domaines ne s’arrêtent jamais, car les scientifiques souhaitent trouver de meilleures thérapies pour une meilleure prise en charge des patients. Le but étant d’arriver à prendre le contrôle du système immunitaire défaillant, tout en veillant à ce qu’il reste en alerte par rapport aux agents pathogènes tels que les bactéries et les virus. Le système immunitaire, censé apporter protection et défense à l’organisme, se retourne contre celui-ci. Deux risques se présentent alors : un, le système immunitaire devient trop sensible à des constituants exogènes et provoque des allergies, et deux, il réagit de manière inappropriée aux constituants du soi et favorise l’apparition de maladies auto-immunes.

Au coeur des maladies auto-immunes

Il existe de très nombreuses maladies auto-immunes dont le diabète de type 1, la maladie de Crohn, la sclérose en plaques et la polyarthrite rhumatoïde. Toutes ces maladies, et d’autres encore, sont toutes des maladies chroniques. Qu’est-ce qui permet leur survenue ? Principalement la perte de tolérance immunologique de l’organisme face à ses constituants naturels. Ce qui veut dire que ce sont les effecteurs naturels de l’immunité qui créent des lésions cellulaires ou tissulaires engendrant d’autres maux. Tel ou tel effecteur peut atteindre un organe en particulier, ce peut être le pancréas, le foie, les neurones ou d’autres zones précises de l’organisme. Des effecteurs peuvent aussi viser les tissus du corps. Normalement, le système immunitaire dispose d’une autoréactivité, à un certain degré. C’est ce qui fait que les lymphocytes B responsables de la formation d’anticorps et les lymphocytes T peuvent cibler les cellules du corps et leurs composants, c’est-à-dire les protéines, l’ADN, les noyaux cellulaires, etc. Mais au cours du développement, l’organisme développe une espèce de tolérance immunitaire vis-à-vis des constituants du soi. Les facteurs favorisant cette rupture du soi sont multiples. C’est probablement la raison pour laquelle il est difficile, voire impossible d’en déterminer l’origine exacte.

Les facteurs déclenchant

Dans la plupart des cas, il apparaît sans nul doute que c’est la combinaison de plusieurs facteurs qui seraient la cause de la survenue et du développement des maladies auto-immunes. Il y a les facteurs génétiques, les facteurs endogènes, exogènes et/ou les facteurs environnementaux. Parlons en premier des facteurs génétiques. Des particularités génétiques favoriseraient le développement de plusieurs types de maladies auto-immunes. Entre autres particularités, les gènes HLA, les protéines HLA qui se trouvent à la surface des cellules et qui, en temps normal, permettent au système immunitaire de distinguer clairement les cellules naturellement présentes dans l’organisme et celles qui sont étrangères, c’est-à-dire ce qui permet de reconnaître le soi du non-soi. Sont parfois incriminés également des variations de la séquence de gènes non-HLA, variations qui induisent les gènes en erreur dans leur codage. Par exemple, on sait que parmi les facteurs de risque de diabète de type 1, de lupus ou de polyarthrite rhumatoïde, il y a les polymorphismes du gène PTPN22. Pour les sclérodermies systémiques ou la polyarthrite rhumatoïde, les polymorphismes des gènes IRF5, et la survenue de la maladie de Basedow ou de la polyarthrite rhumatoïde provient des polymorphismes du gène CD40. Cependant, les polymorphismes des gènes HLA restent les causes les plus probables de la survenue d’une maladie auto-immune.

Les autres facteurs

Quant aux facteurs endogènes, il faut savoir que c’est probablement la présence des hormones féminines agissant sur les mécanismes de contrôle de l’auto-immunité qui expliquerait le risque plus grand de survenue d’une maladie auto-immune chez la femme. Il a été prouvé également que l’inflammation chronique pouvait aussi être à l’origine d’une maladie auto-immune. Des tests et des expériences tendent à prouver une forte relation entre une maladie auto-immune et le microbiote intestinal, celui-ci se situant entre le système immunitaire et l’environnement. En effet, il a été démontré que chez les sujets souffrant d’une maladie auto-immune, la dysbiose -modification en quantité et en qualité des espèces colonisant le système digestif- est de loin plus présente que chez les sujets normaux. Il faut pourtant préciser qu’il n’est pas encore établi actuellement si la dysbiose est une cause d’une maladie auto-immune ou une de ses conséquences. Être exposé à certains composants et divers pathogènes semblent aussi augmenter le risque de développer une maladie auto-immune.

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Quand les produits psychoactifs font ravages chez les jeunes https://www.srfph-aquitaine.fr/quand-les-produits-psychoactifs-font-ravages-chez-les-jeunes/ https://www.srfph-aquitaine.fr/quand-les-produits-psychoactifs-font-ravages-chez-les-jeunes/#respond Wed, 28 Aug 2019 12:37:00 +0000 http://www.srfph-aquitaine.fr/?p=8 Les psychoactifs ou les psychotropes désignent les produits qui ont des effets sur la psyché et le système nerveux d’un individu. Connues dans le langage courant comme étant des stupéfiants, les connaissances sur ces types de produits sont limitées à des a priori négatifs.

Quels sont ces psychoactifs ?

Les psychoactifs sont généralement perçus comme des produits produisant des effets néfastes sur la santé. Pouvant être pris sous différentes formes, ils peuvent modifier l’état psychique d’un individu. On distingue deux catégories de produits psychoactifs sur le marché dans ce cas. D’un côté, il y a les produits dits licites et ceux qui sont illicites. Les produits sont licites quand il s’agit de psychoactifs qu’il est possible de commercialiser légalement sur le marché comme le tabac, l’alcool ou encore les médicaments hypnotiques, anxiolytiques et les antidépresseurs. Cependant, ils sont soumis à un contrôle strict. Tandis que les stupéfiants comme la cocaïne, le cannabis, l’opium, l’ecstasy, l’héroïne sont catégorisés comme des produits illicites et dont la vente et la consommation sont fortement réprimandées.

Les jeunes : les principaux concernés

Plus de 95 % des jeunes de moins de 17 ans indiquent avoir déjà pris au moins un produit psychoactif. Usage est l’appellation qui définit ce mode de consommation facultatif et sans risque de dépendance. Considérer comme une prise momentanée, ce taux fait référence aux personnes qui consomment par curiosité. D’ailleurs, trois quarts des personnes touchées ne recommencent pas l’expérience si le reste peut devenir avec le temps, des addicts à certains produits.

Des effets qui ne sont pas toujours positifs

La prise de produits psychoactifs est à l’origine de nombreuses situations comportementales à problème. L’usage nocif est un mode de consommation qui affecte négativement le consommateur et ses proches. La consommation abusive de produits dangereux et illégaux ou illicites peut provoquer des risques sanitaires et sociaux graves et met en péril la stabilité psychologique du consommateur et de son environnement. Il peut même en devenir addict et causer plus dommage à son état psychologique. En effet, la situation de dépendance marque une rupture du consommateur lambda avec son environnement. C’est l’aboutissement d’une consommation abusive de psychoactifs, légaux ou illégaux. Les conséquences peuvent ainsi être à la fois physiques et psychiques. Physique, car la prise régulière de stupéfiants rend l’organisme dépendant à ces produits. Psychique, étant donné que l’abstinence à ces types de produits entraîne un manque chez le consommateur, qui se traduit par des malaises et des crises d’angoisses voire des cas de dépression grave.

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Par où commercer pour soigner une infection urinaire ? https://www.srfph-aquitaine.fr/par-ou-commercer-pour-soigner-une-infection-urinaire/ https://www.srfph-aquitaine.fr/par-ou-commercer-pour-soigner-une-infection-urinaire/#respond Tue, 04 Jun 2019 09:37:00 +0000 http://www.srfph-aquitaine.fr/?p=7 L’infection urinaire ou la cystite est une maladie qui touche souvent plus les femmes que les hommes pour des raisons purement anatomiques. En effet, la maladie est provoquée par des bactéries présentes dans la sphère anale et génitale et qui remonte dans la vessie. Pour connaitre un peu plus comment traiter cette infection, suivez alors cet article.

Le diagnostic de l’infection urinaire

Avant de dire que vous avez de la cystite, il faut d’abord faire un diagnostic. Une personne est touchée par une infection urinaire si elle urine très souvent, mais qu’à chaque fois, il y a très peu d’urines accompagnées de sensations de brûlure. Parfois, l’infection urinaire peut s’accompagner de traces de sang dans l’urine ou de fièvre. Les causes de la maladie sont multiples, à savoir une mauvaise alimentation, le port de sous-vêtements synthétiques, une constipation ou encore une relation sexuelle.

Manger du cranberry en abondance

Communément appelé canneberge, le cranberry est une sorte de baie rouge originaire d’Amérique du Nord. Grâce à ses nombreuses vertus, le rôle du cranberry est d’éviter que les bactéries responsables de la cystite s’attachent sur la paroi de la vessie. Bien qu’il soit disponible dans les supermarchés sous forme de jus sucré ou de baies séchées, il est toutefois recommandé de s’en procurer en pharmacie.

Buvez et mangez alcalin

L’une des solutions pour apaiser une infection urinaire est de boire beaucoup d’eau. Cela évite la multiplication des germes dans les urines et leur adhérence à la paroi de la vessie. Le mieux est de boire des eaux alcalines et des aliments alcalins, notamment les fruits et légumes. Avec leurs propriétés diurétiques et leurs richesses en fibre, ils favorisent l’élimination des bactéries intestinales qui contaminent la vessie.

Recourir à l’arbre à thé

L’arbre à thé est une boisson efficace pour soigner une infection urinaire. En parlant d’aromathérapie, le Tea Tree ou l’huile essentielle d’arbre à thé est souvent utilisé comme une anti-infectieuse et actif contre la bactérie E. coli. Jouant encore le rôle d’anti-inflammatoire, l’arbre à thé peut atténuer la douleur liée à l’infection. Il peut être administré par voie orale ou appliqué directement sur le bas ventre.

Utiliser des antibiotiques

La plupart du temps, on fait recours à des antibiotiques lorsque les remèdes naturels ne suffisent plus à soulager les symptômes de la cystite. L’idéal est de consulter votre médecin et celui-ci va vous prescrire le traitement antibiotique adapté. Il faut avouer que l’utilisation d’antibiotiques est anodine, mais elle s’avère importante pour éviter les complications possibles induites par une infection urinaire.

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